mardi 7 octobre 2008

07 OCTOBRE - SAINT MARC, Pape / SAINTE JUSTINE DE PADOUE

SAINT MARC à la fin du IIIe siècle et au commencement du IVe, se distingua, dans le clergé de Rome, par son zèle et sa charité. Grâce à lui, un bon nombre de chrétiens demeurèrent fermes devant le martyre. Il succéda au pape saint Sylvestre, en 336, et ne fut chef de l'Église que huit mois et vingt jours. Saint Damase, dans son épitaphe, loue son désintéressement, son mépris pour les choses de la terre, son amour pour la prière, par lequel il attira sur l'Église l'effusion des bénédictions célestes.


SAINTE JUSTINE DE PADOUE, vierge et martyre

SAINTE JUSTINE était née à Padoue au 1er siècle de l'Église ; ses parents, fort honorés dans la ville, s'étaient convertis à la prédication d'un envoyé de saint Pierre et avaient obtenu du ciel, après un mariage longtemps stérile, cette fille qui devait être si célèbre par son martyre.

Justine, dès son enfance, fit le charme de ses parents; obéissante, réfléchie, sérieuse, elle unissait la maturité à l'ingénuité; la prière avait beaucoup plus d'attraits pour elle que les jeux de son âge; elle grandissait chaque jour dans le mépris du monde et dans l'amour de Dieu, et fit le vœu de virginité perpétuelle.

Justine avait seize ans environ, quand éclata la persécution de Néron. De nombreux chrétiens furent arrêtés, déchirés avec des ongles de fer, jetés dans des chaudières d'huile bouillante, écrasés sous de lourds pressoirs ou soumis à d'autres supplices non moins horribles.

La jeune vierge fut loin d'être intimidée; elle n'avait qu'un désir et ne demandait qu'une seule grâce, mourir pour Jésus-Christ. Elle pénétrait dans les prisons pour encourager les martyrs, les soigner, leur distribuer des secours. Un jour, elle revenait de la campagne où elle était allée visiter quelques fidèles qui s'y étaient retirés, quand elle tomba entre les mains des soldats qui la cherchaient.

Elle comprit que l'heure du grand combat était arrivée pour elle. Sans perdre son calme, elle demanda un instant pour prier; ils lui accordèrent quelques instants. Justine en profita pour s'agenouiller sur une pierre, et demanda à l'Époux de son âme de soutenir son courage et de la rendre fidèle jusqu'à la mort. A ce moment, la pierre où elle priait s'amollit comme de la cire, et conserva très visible l'empreinte de ses genoux.

Comprenant à ce signe qu'elle est exaucée, Justine se lève et marche avec courage. Le préfet, à la vue de cette jeune vierge dont la candeur rehaussait la beauté, se sentit épris d'amour pour elle et lui fit les plus flatteuses promesses : «Je me suis consacrée à Jésus-Christ, répondit-elle; jamais un mortel ne partagera mon cœur avec lui.»

Le juge lui fit alors percer le cœur d'un coup d'épée. C'était le 7 octobre 63.

Pratique: Dans les circonstances difficiles, mettez-vous à genoux, priez avec ferveur.

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